Vingt-sixième jour : Fouras

Repos.

Se retrouver à la maison, fait du bien. Fouras, ce n’est pas juste une maison de famille. C’est un ensemble de rires, de séances de bronzage, de jeux avec un ballon, ou encore de trous dans le sable… Fouras, ça recharge les batteries.

Lucie et Roy en profitent. Ça permet également de lancer des machines, de laver le coussin de Roy, de profiter des viennoiseries de son enfance tout en papotant avec ses parents.

La journée, malgré tout, passera vite.

Notre équipage préféré repart ce soir pour un nouveau bivouac, il faut alors s’organiser : se débarrasser de l’ensemble des babioles inutiles qu’ils transportent depuis Bray-Dunes, refaire les sacs avec le linge propre, réinstaller le coussin de Roy, et puis aller faire quelques courses en ville pour le vélo.
Ils chargent alors, avec Rémy (NDLR : son papa pour qui elle fait tout ça), son vélo dans la remorque et iront à Rochefort cet après-midi, pour trouver des patins de freins neufs.

Ce midi, un plateau de fruits de mer ne pouvait pas faire plus plaisir à Lucie ! Fatia, la tellement gentille voisine, avait préparé, pour l’occasion, des Samoussas et des amendes caramélisées pour l’énergie sur le vélo ! Lucie, cette fois-ci c’est sûr, a rechargé ses batteries.

Les parents de Lucie lui proposent de la déposer directement à Royan ce soir, après être passé sur Rochefort pour les courses de l’après-midi. Elle n’aura qu’à traverser avec le Bac. Le terrain marécageux de la région aurait freiné Lucie dans sa progression… et puis, ça leur fait tellement plaisir !

Du coup, ils en profites pour faire un tour dans la ville. Un dernier restau’ ensemble pour quelques moules frites et, peu avant 20h, ils se dirigent vers la billetterie pour la traversée de l’estuaire de la Gironde. Il faut embarquer et vite ! Lucie n’a pas le temps d’embrasser ses parents que le bateau est déjà sur les flots.

Arrivée de l’autre côté, le bivouac est tout trouvé ! Juste au pied de la dune, là, entre océan et fleuve… Roy, lui est comme un fou ! Il a compris que la route continuait. Et de voir autant de sable d’un coup, il se met à courir dans tous les sens. C’est beau à voir.

Demain, l’aventure reprend.