Quatrième jour : Le Treport > Néville

Avec une nuit parsemée de coup de vents sur la toile de tente, Roy s’agite et Lucie dort en pointillés…

Le décontractant musculaire fait effet. Du moins, la douleur se fait plus légère. Ses réveils réguliers lui permettent de prendre le temps de refaire des étirements.
Son mollet a son importance pour le reste du voyage… (Si !)

Ce matin Roy est en pleine forme et Lucie semble avoir retrouvé son mollet ! Si la journée d’hier était éprouvante, celle-ci risque de faire mal aussi… Mais encore une fois Lucie et Roy trouvent leur rythme… mais la monotonie s’installe. Les paysages qui défilent se ressemblent tous et les villes traversées aussi ! Les grandes lignes droites sont animées de côtes difficiles à franchir, et ce n’est pas la traversée de Dieppe qui enchante le plus notre cycliste. De toute façon, aujourd’hui, Lucie et Roy avancent, c’est tout ce qui compte. C’est pour la Recherche contre la maladie d’Alzheimer. C’est pour son papa.

Aujourd’hui, pas de phoque, ni même de vaches à contempler, mais des champs de blés à perte de vues et de la brique. C’est le résumé que fait Lucie, visiblement agacée par le froid, ses douleurs au genou et aux fesses. Mais n’y pensons plus. La journée se termine avec 65 km parcouru, ce qui amène la moyenne quotidienne à près de 78 km / jour, soit 18 au dessus de son objectif. C’est très bien !

Roy est fatigué. Il se donne beaucoup dans cette expérience. Il est temps d’installer son bivouac la journée est terminée. Quelques heures sont nécessaires à Lucie pour trouver un endroit calme, à l’abris des regards, près d’une forêts, pour poser son équipement, bien contente de pouvoir enfin se reposer.

Le temps de préparer son dîner, Lucie découvre de nouveaux bruits autours d’elle, qui agitent Roy. Le fait d’être si proche d’une forêt excite ses sens et il trépigne… Ils se sont désormais enfermé dans la tente, et Roy semble se calmer. Peut être que cette nuit sera bonne.